
Le sujet de la perte de poids revient tous les ans avec l’arrivée des beaux jours. En effet beaucoup de personnes font le «yoyo» où décident de suivre un régime pour venir à bout des kilos accumulés depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.
Or il est aujourd’hui reconnu que les régimes ne permettent pas de perdre du poids durablement, et que très souvent les kilos qui étaient partis reviennent assez rapidement.
La question du surpoids ne se résume pas à seulement équilibrer l’alimentation et avoir une activité physique, même si ces deux aspects sont très importants. Les kilos en trop ont très souvent d’autres origines liées à des dysfonctionnements du métabolisme.
Ces dysfonctions peuvent être de plusieurs ordres :
L’insulino résistance :
Lorsque les récepteurs à l’insuline, perdent en sensibilité, l’organisme pour compenser va augmenter sa production d’insuline.
Or l’insuline est une des deux hormones qui permet de réguler la glycémie et de transformer les sucres en graisses, et ainsi de diminuer le taux de glucose dans le sang.
L’insulino-résistance engendre donc un hyperinsulinisme dont les symptômes sont nombreux :
prise de poids accélérée et difficulté à en perdre, augmentation de la masse grasse et diminution de la masse musculaire, état pro inflammatoire…..
Les complications de l’insulino résistance peuvent conduire à terme à au syndrome du « foie gras » (stéatose hépatique) et au diabète de type II.
L’hypothyroïdie :
L’hypothyroïdie est une cause importante de surpoids, en effet lorsqu’il n’y a pas assez d’hormones thyroïdiennes actives c’est-à-dire la T3, l’organisme fonctionne en «sous régime » et le métabolisme de base n’est pas assez actif ce qui favorise la prise de poids (et d’insulino résistance également). On parle de dysfonction thyroïdienne car la production de T3 peut être impactée à de nombreux niveaux, ou il peut s’agir aussi d’un défaut d’activation des récepteurs hormonaux à la T3 parmi pleins d’autres causes. Lors de la consultation en santé fonctionnelle, l’anamnèse et des analyses nutritionnelles complémentaires permettent de détecter l’origine du problème et de le prendre en charge.
Les perturbateurs endocriniens :
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans notre environnement qui peuvent interférer avec le système hormonal de notre corps. De nombreuses études ont montré un lien entre l’exposition à ces perturbateurs et le surpoids. En effet, ces substances peuvent perturber le fonctionnement de nos hormones, ce qui peut entraîner des déséquilibres métaboliques et favoriser la prise de poids.
Ils se retrouvent dans de nombreux produits de la vie quotidienne, tels que les plastiques, les pesticides, les cosmétiques et les produits d’hygiène. Il est donc important de limiter notre exposition à ces substances. En adoptant des habitudes de vie saines et en limitant notre exposition à ces substances, nous pouvons contribuer à préserver notre santé et notre bien-être et retrouver un poids de forme.
Le stress chronique :
Le stress chronique engendre un excès de production de cortisol par les glandes surrénales, lorsque le stress perdure dans le temps, par «épuisement des surrénales» le taux de cortisol peut s’effondrer. Un taux de cortisol trop haut ou trop bas perturbe les fonctions insulinique et thyroïdienne pouvant engendrer ainsi une insulino résistance ou une hypothyroïdie «frustre» (qui n’est pas détectée par des analyses classiques) provoquant ainsi une prise de poids.
Un déficit en sérotonine :
La sérotonine est le neuro transmetteur du bien être et du lâcher prise, un déficit en sérotonine peut engendrer des pulsions d’aliments sucrés ou gras en fin de journée. Il convient de favoriser ce neuro transmetteur par l’alimentation et la micronutrition.
Les apports alimentaires en matières grasses :
Contrairement à ce que l’on peut penser généralement, les matières grasses que l’on mange nous veulent du bien ! Mais à condition d’avoir un apport suffisant en matières grasses de bonnes qualité. Notamment les omégas 3 et le rapport des omega 3 (huile de colza, noix, cameline, poissons gras) sur omega 6 (huile de tournesol, de maïs, graisses animales) qui doit être de l’ordre de 1 pour 3 (dans les faits il est autour de de 1 pour 15 voire 1 pour 20 pour les personnes mangeant beaucoup de plats transformés et industriels)
De la bonne qualité de ces apports en matières grasses dépendra la capacité de l’organisme à échanger les informations et recevoir les messages hormonaux notamment.
Pourquoi se faire accompagner en naturopathie – micronutrition.
La consultation de santé fonctionnelle alliant naturopathie et micronutrition permet de faire un état des lieux et d’identifier l’origine du ou des troubles grâce à une feuille de route très précise qui inspectera les principaux piliers fonctionnels que sont :
le système digestif, le système immuno-inflammatoire, le système métabolique et neuropsychique, bien évidemment l’aspect hormonal sera évalué.
A partir de ce bilan, les fondations de la prise en charge seront solides et permettrons de proposer des modifications adaptées et individualisées dans les paramètres d’hygiène de vie que sont : l’alimentation, l’hydratation, la respiration, l’activité physique, le sommeil et la gestion des émotions.